Am 15.09.2018 ist ein Zeitungsartikel über uns in der lokalen Zeitung „La Dépêche“ veröffentlicht worden.

Hier die französische Version des Artikels:

 


 

L’amitié franco-allemande sur le causse

Société

Le couple Luedke au milieu de ses vignes (au loin Belaye).

«Une amitié qui a de l’avenir» une telle profession de foi nous a semblé parfaitement convenir au moment où nous avons rencontré Elke et Ingo Luedke, un couple germanique (qui a fêté ses 50 ans de mariage) propriétaire depuis 25 ans au hameau «Al tuc» non loin de Belaye.

Comment vous, habitants de Düsseldorf en Rhénanie, avez-vous pu atterrir sur le causse ?

Nous avons rencontré lors d’un mariage en Allemagne, le Puy l’Evêquois Jacques Chavanon, qui à l’époque travaillait outre Rhin. Nous avons tissé des liens d’amitié et nous avons séjourné plusieurs fois chez lui au» Moulin haut». En outre, le beau-frère de Jacques, Jean Roche est vigneron et Elke s’occupe de l’import de vin français en Allemagne. Il nous a aidé à acheter la propriété.

Ingo, vous et votre femme, parlez très bien notre langue.

Nous l’avons appris au lycée mais surtout de nombreux échanges avec nos amis français nous ont permis de progresser.

Parlez-nous d’«Al tuc» ?

C’est une propriété de 13 ha, avec vue sur Belaye, dont un ha de vignes que nous avons achetée en commun avec le frère et la sœur d’Elke et leur conjoint. Nous avons divisé le corps de ferme en 3 parties et nous l’avons rénové car il en avait bien besoin. Elke rêvait de constituer un lieu de rencontres familiales.

Et vos vignes ?

Nous les avons replantées ; 70 % en malbec et 30 % en merlot. Consultant en informatique, j’ai délégué le travail de la vigne à Jean Roche, du château Croze de Py ; maintenant qu’il a pris sa retraite, c’est Lionel Cantagrel qui a pris la relève depuis 2015. Pendant 20 ans, la période des vendanges était l’occasion d’une grande fête : nos amis français et allemands venaient couper les raisins pendant 3 jours dans une ambiance conviviale. Aujourd’hui les vendanges se font à la machine. Quant au vin «Al tuc» produit, nous l’exportons en Allemagne.

Vous vous êtes lancés dans la trufficulture ?

En effet, le grand cuisinier Alexis Pelissou nous en a donné l’idée. Avec l’aide de Pierre Sourza du lycée agricole du Montat et des subventions de l’état nous avons planté 60 chênes truffiers. 8 ans après, cette année nous avons récolté 5 grammes de truffes ; c’est un début ! Maintenant je sillonne la région avec ma 2cv, cadeau pour mes 60 ans.

Propos recueillis par notre correspondant L. Fournier